En direct du CE I2S !
Après plusieurs relances de la CFDT auprès de la direction afin connaître le montant allouée par salariés I2S au regard de la prime vacances ….enfin le montant vient de nous être communiqué !!! à 1 jour de la paie ….
Son montant est de 460,20€ brut sera versée aux salariés I2S présents en Juin 2017 et comptant douze mois de présence au 31 mai.
Cette prime sera versée avec la paie du mois de Juin.
Les RTT Hiérarchiques peuvent être imposés par la direction, mais il lui faut respecter un délai de prévenance de 7 jours OUVRÉS ! (sans compter donc les samedis, dimanches et jours fériés)
Et attention, pas moyen de vous imposer une demi‐journée de RTT sans votre accord !
Pour les Congés Payés, votre chef ne peut en aucun cas vous les imposer !
L’usage et les procédures en vigueur chez Sopra Steria veulent que le salarié demande ses congés dans l’outil d’absences PTA et que la direction accepte ou non. La demande doit être faite un mois avant le départ pour un congé de plus d’une semaine. Pour un congé plus court, le délai est raccourci à 15 jours.
Au bout d’un délai d’une semaine sans réponse, les congés posés dans l’outil sont considérés comme VALIDÉS par la direction, le salarié peut prendre ses billets et prévoir ses vacances!
Certes, il existe bien la possibilité légale, pour une entreprise, d’imposer les départs en congés, mais la procédure n’est pas individuelle, est compliquée et demande un délai long et l’avis des délégués du personnel notamment !!
S’il y a annulation de congés, la direction doit rembourser les frais engendrés, et re-créditer le compteur de CP du salarié en y ajoutant 2 jours ! (Article 24 de la convention collective).
Alors cet été, ne vous laissez pas impressionner et n’hésitez pas à nous contacter !
Au terme des négociations sur les accords de substitution/harmonisation la Direction campe sur sa volonté de supprimer tous les avantages liés au travail posté en 2×8.
Ces compensations liées à la pénibilité, inscrites dans notre accord sur le travail posté prennent fin le 31/03/2016. Elles représentent une moyenne de 325€ pour les salariés concernés en 2×8. La très grande majorité des salariés concernés par cette organisation du travail ont des salaires de base très faibles et la perte des primes auraient des conséquences fâcheuses sur leurs vies personnelles et familiales.
Compte tenu de la déloyauté de ces quatre négociations majeures (Temps de travail, Astreintes, Travail Posté, Harmonisation statuts M1, M2, M3) qui se sont tenues dans des délais très courts et, cerise sur le gâteau, le dernier « chantage » inacceptable de la Direction qui, semaine dernière, a annoncé aux Organisations Syndicales que ces accords étaient à signer globalement et non pas individuellement, la CFDT a exprimé sa position officielle, à savoir :
– Condamnation du caractère déloyal dans lequel se sont déroulées les négociations en raison du délai trop court, de projets d’accords envoyés très tardivement par la Direction, du démarrage de la négociation plus de 10 mois après l’intégration juridique de Steria dans Sopra.
– Demande de prorogation des accords Steria jusqu’à la désignation de représentants du Personnel issus des prochaines élections professionnelles pour négocier et signer sur le périmètre de Sopra I2S.
Nous déplorons l’attitude de la Direction notamment pour sa volonté de faire signer aux OS la totalité des accords ou sinon rien !!!
La réunion de négociation du 31/03/2016 est la dernière. Nous sommes en attente de notre demande de prorogation des accords jusqu’aux prochaines élections.
En parallèle à cette dernière réunion de négociation, les salariés du CSP de Roanne concernés par le travail posté et des pertes inacceptables de primes ont voté en AG la grève pour le 31/03/2016 avec comme revendications des revalorisations de salaire et la prorogation des accords jusqu’aux prochaines élections à I2S.
La CFDT soutient et participe au mouvement de grève décidé par les salariés de Roanne.
La CFDT appelle tous les salariés à soutenir les grévistes dans leur mouvement ainsi qu’à se mobiliser et se rallier pour obtenir des augmentations de salaires et le maintien des accords ex-Steria.
Venez nombreux pour débattre !
“Vous trouverez ci-joint le tract distribué le 18 mars 2016 sur Meudon et Vélizy et la communication sur la position de la CFDT de l’UES Sopra-Steria au sujet de la loi Travail El Khomri
Publication – Le Journal du Dimanche – Matthieu Pechberty – 20 Décembre 2015
Les ruptures conventionnelles explosent depuis 2012. Des entreprises en abusent pour éviter licenciements collectifs et départs en préretraite.
C’est une dérive à grande échelle. Depuis 2009, salariés et employeurs peuvent se séparer d’un commun accord par le biais d’une rupture conventionnelle. Créée pour assouplir le contrat de travail, la mesure devait répondre à des situations précises de séparation amiable et éviter la lourdeur d’un licenciement pour l’entreprise et l’insécurité d’une démission pour le salarié. Six ans plus tard, le nombre de ruptures conventionnelles, qui a franchi le seuil symbolique des 2 millions le mois dernier, a explosé : d’environ 20.000 par mois en 2010, il approche les 30.000 en 2015, selon la Dares.
“Les ruptures conventionnelles sont devenues un mode de gestion de l’emploi, reconnaît Michèle Gilabert, consultante du cabinet Entreprise & Personnel. Des entreprises de taille moyenne en abusent pour des raisons économiques car la loi n’impose pas de justifier de motif.” Pas de longues procédures liées à un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), pas de négociations collectives et pas de risque d’être retoqué au tribunal administratif. Un salarié qui signe une rupture conventionnelle s’engage aussi à ne pas attaquer son employeur aux prud’hommes.
Des entreprises, souvent des PME, n’hésitent pas à dépasser le plafond légal de 9 ruptures conventionnelles par mois et à imposer des plans sociaux cachés. “On assiste à des abus pour contourner les dispositifs collectifs, explique Jean-Paul Bouchet, responsable de la CFDT Cadres. Cela devient une stratégie pour piloter la baisse de la masse salariale.” Il y a un an, l’inspection du travail des Hauts-de-Seine a épinglé la société de service informatique Steria, en plein rachat par son concurrent Sopra. Elle pointait 110 ruptures conventionnelles sur les neuf premiers mois de 2014 et prévenait, dans un document que le JDD s’est procuré : “En aucun cas leur recours ne peut permettre de contourner la législation relative aux licenciements économiques.” Depuis début 2015, Sopra-Steria a déjà procédé à 190 ruptures conventionnelles dont 90% ont été proposées par la direction, selon la CFDT. Le groupe n’a pas souhaité nous répondre.
Certaines entreprises adoptent une gymnastique juridique consistant à jouer sur les périmètres des sociétés concernées pour respecter la loi. Atos, leader du conseil en nouvelles technologies, a signé ainsi 300 ruptures conventionnelles par an depuis 2012 étalées sur 20 entités juridiques différentes. D’après les syndicats, elles sont “en majorité contraintes et forcées” pour les salariés. Chez SFR, 600 départs ont été enregistrés cette année : entre 100 et 150 seraient des ruptures conventionnelles. La direction assure qu’il n’y en a pas eu sauf pour les hauts dirigeants partis en début d’année, soit une cinquantaine. “À grande échelle, cela revient à une dissimulation de plan social”, martèle Sébastien Crozier, de la CFE-CGC. La direction de SFR ajoute qu’elle ne peut pas procéder à un plan social comme elle s’y est engagée jusqu’en 2017 auprès des pouvoirs publics.
Dans tous les cas, les ruptures conventionnelles touchent souvent les seniors. La Dares estime que 25% des signataires sont âgés de 58 à 60 ans. Le groupe Areva a déjà enregistré “570 départs sur les huit premiers mois de 2015 dont la moitié à travers des ruptures conventionnelles, estime le coordinateur CFDT Jean-Pierre Bachmann. Ce sont plutôt pour des retraites.” Ces plans de départs en préretraite déguisés en évitent les inconvénients. “Les entreprises ne paient pas leur quote-part pour la formation, la mobilité et le reclassement”, insiste Jacques Denoyelle, expert au sein du cabinet spécialisé Secafi. Le procédé a surtout un double effet négatif sur les comptes sociaux : les départs de seniors permettent aux entreprises d’économiser leurs cotisations aux régimes de retraites complémentaires (Agirc et Arrco), déjà déficitaires, et de reporter le coût social de leurs salariés, devenus sans emploi, sur le régime de l’assurance chomâge, lui aussi chroniquement dans le rouge.
CFDTSteria_Menaces_Emplois_Salaires_121113
CFDT_Droit_du_travail_BAFOUE_28022013
CFDT_J_ADHERE
Tract_CFDT_NAO-DADS-CHOMAGE-TEPA_juin_2012
Tract_cfdt_combat_social_22032012_def
tract_souffrance_delocalisations_CFDT_STERIA
Velizy_Tract_intersyndical_AG_NAO_16032010
Issy_Tract_intersyndical_AG_NAO_15032010
TRACT_ACCORD_TRAVAIL_POSTE_et_DELOCALISATION
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