Ce n’est pas fini ! Cassons la baraque le 1er mai ! Montrons notre désaccord avec cette réforme.
REPUBLIQUE – NATION : Départ 14H00
Ce n’est pas fini ! Cassons la baraque le 1er mai ! Montrons notre désaccord avec cette réforme.
REPUBLIQUE – NATION : Départ 14H00
Résumé sur les impacts du projet de retraites pour les personnes en situation de handicap.
Tout n’a pas forcement balayé sur la question mais seulement les grandes lignes.
Pour aller droit au but :
– Tout va dépendre du niveau du handicap et de la source du handicap : accident travail, maladie professionnelle ou accident/maladie de la vie
– Quelle que soit sa situation, l’âge n’est pas le seul critère pour bénéficier de ces mesures, il faut remplir les critères de taux d’incapacité et de la durée de cotisation en nombre de trimestres qui dépendra de l’année de naissance et de l’âge choisi pour partir.
Chacun doit donc se renseigner pour son propre cas.
Voici les grandes lignes :
Personnes handicapées – Incapacité permanente > 50 % sur les périodes cotisées
Départ anticipé à 55 ans maintenu mais il faut remplir les conditions restrictives suivantes:
(NB : 50 ans si exposition à l’amiante pendant 17 ans)
Accident du travail et maladie pro
– taux incapacité >ou = 20%
Les victimes d’accident du travail ou d’une maladie professionnelle vont pouvoir continuer à partir en retraite anticipé à l’âge de 60 ans, à taux plein, si elles justifient d’un taux d’incapacité (IP) d’au moins 20 %.
– taux incapacité entre 10 et 19 %
Pour celles ayant un taux d’IP compris entre 10 et 19 %, l’âge va reculer de 60 à 62 ans, (constituant par rapport à 64 ans un pseudo “départ anticipé” selon le gouvernement) . Le nombre de victimes bénéficiaires devrait toutefois augmenter. Les parlementaires ont, en effet, réduit de 17 ans à 5 ans la durée d’exposition à certains facteurs de risques professionnels (seconde condition exigée pour pouvoir bénéficier de la retraite anticipée avec un taux d’IP de 10 à 20 %).
Pensionnés d’invalidité
La pension d’invalidité prend fin lorsque l’on atteint 62 ans et est remplacée par la retraite au titre de l’inaptitude au travail avec un taux de liquidation de 50 % (ce qu’on appelle le taux plein), le maximum possible même si on ne justifie pas des trimestres d’assurances nécessaires.
Bon à savoir: Le point de départ du remplacement par la retaite est fixé le premier jour du mois qui suit l’âge légal de 62 ans. La substitution est obligatoire, sauf si l’assuré exerce une activité professionnelle, ou s’il est en recherche d’emploi à l’âge légal de départ à la retraite. En choississant de rester en activité ou en recherche d’emploi, la salarié continue de percevoir sa pension d’invalidité, il valide des trimestres de cotisations qui donnent droit à des points de retraite complémentaire.
Personnes avec RQTH
Pour les personnes ne remplissant pas les critères permettant un départ anticipé (50, 55, 60, 62 ans), l’âge de départ à taux plein va être décalé de 62 à 64 ans.
Tous les travailleurs handicapés ne remplissent pas les conditions administratives et médicales pour bénéficier des dispositifs dérogatoires existants, au titre du handicap ou des carrières longues. Ils ne sont pas assez sévèrement atteints pour avoir droit à la retraite pour inaptitude mais, souvent, trop abîmés pour pouvoir continuer à travailler.
Encore des raisons de se mobiliser le 1er mai contre cette réforme injuste !
Après un peu plus de dix années passées à la tête de la CFDT, Laurent Berger vient d’annoncer au Bureau national sa décision de quitter ses fonctions de secrétaire général dès le 21 juin prochain.
https://www.syndicalismehebdo.fr/article/laurent-berger-annonce-son-depart
–! Pour |
–! Pour participer à la réunion Zoom : https://us02web.zoom.us/j/85896050505?pwd=QjFyTm1PL2J4UHgwZmhiK0JETUhsZz09 Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kb12VHVWvZ ID de réunion : 858 9605 0505 Code secret : 285038 |
L’ampleur de la mobilisation du 23 mars, avec 2,5 millions de travailleurs et travailleuses dans la rue, a démontré l’opposition de la population à l’adoption de la loi par 49.3 ainsi qu’aux non-réponses du président de la République.
Nous le répétons : il n’y a pas de voie de passage, ni d’acceptation du report de l’âge de départ à 64 ans.
Il est temps que le gouvernement l’entende !
La CFDT Sopra Steria appelle les salarié.e.s à une 10ème journée de mobilisation nationale dans le calme le MARDI 28 MARS !
Soyons massivement dans la rue pour obtenir le retrait des 64 ans !
Rejoignez-nous demain 28 mars !
TROUVER LE POINT DE MOBILISATION LE + PROCHE DE CHEZ VOUS
DEMAIN C’EST MOBILISATION MAXIMALE POUR UNE MANIFESTATION MAXIMALE !
Malgré les centaines de milliers de salarié.es, jeunes, retraité.es qui se sont mis en grève et qui sont descendus dans la rue depuis le 19 janvier, le gouvernement fait la sourde oreille, ne nous écoute pas et nous méprise !
RENDEZ-VOUS demain 23 MARS, la bataille continue partout en France pour faire barrage à cette Réforme des Retraites du gouvernement !
Non au report de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans ! #64ansCestNon !
Rejoignez-nous !
TROUVER LE POINT DE MOBILISATION LE + PROCHE DE CHEZ VOUS (Mise à jour en continu)
« INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE 0 réponse !
Après 2 mois d’un mouvement social responsable et d’une importance inégalée depuis 50 ans, la CFDT attendait une parole présidentielle empreinte d’écoute, d’apaisement et d’ouverture. Malheureusement, celle-ci a une nouvelle fois été la démonstration d’un entêtement incompréhensible à occulter ce qui se passe dans la société tant sur la question des retraites que sur la question du travail et alors que notre démocratie est ébranlée.
Concernant la réforme des retraites, la CFDT note qu’aucune inflexion n’a été annoncée. C’est une nouvelle forme de mépris pour les 94% d’actifs qui s’opposent à cette réforme dont ils ont parfaitement compris les objectifs et le contenu. La CFDT appelle l’ensemble des travailleurs et travailleuses à se mobiliser le jeudi 23 mars dans toute la France, de façon massive, déterminée et calme pour continuer de revendiquer le retrait du projet de loi.
Différents chantiers ont été annoncés dont certains concernent directement le champ des partenaires sociaux. Sur le partage de la valeur, au lieu d’imaginer de nouveaux dispositifs, l’exécutif peut reprendre à son compte le contenu de l’accord interprofessionnel négocié ces dernières semaines. Sur les conditions de travail et la pénibilité, la CFDT a proposé pendant la concertation un dispositif pour sa prise en charge complète… afin de réparer les inégalités produites par l’arrêt du C3P (Compte personnel de prévention de la pénibilité), lui-même décidé par l’actuelle majorité !
Le Président de la République a annoncé une nouvelle méthode – particulièrement floue pour l’instant – tout en continuant à expliquer quelles étaient les bonnes solutions qu’il avait d’ores et déjà décidées. Plus grave, l’attaque frontale vis-à-vis de la principale organisation syndicale de notre pays est un non-sens. La CFDT, sur les retraites comme sur l’ensemble des autres dossiers, exprime les injustices vécues par les travailleurs et travailleuses, propose des solutions concrètes et s’engage quand des améliorations sont possibles. Forte de sa cohérence et de sa constance depuis de nombreuses années, elle agit pour le progrès social. C’est cela la marque de la responsabilité.
La CFDT attend de vrais signes d’apaisement et d’écoute pour affronter les défis incontournables qui sont devant nous, notamment la transition écologique. Notre pays a besoin d’un projet à long terme. Notre démocratie n’a pas besoin de petites phrases mais d’actes urgents pour renforcer la démocratie sociale et pour prendre en compte les attentes de la société. »